La composition consiste à rédiger de façon claire, correcte, argumentée un devoir organisé à partir de connaissances précises, en réponse à un
sujet.
1) L’analyse du sujet :
a) Lire attentivement et comprendre le sujet
b) Définir les termes du sujet et son cadre spatio-temporel
c) Dégager les enjeux du sujet et poser une problématique :
- Reformuler au brouillon des questions (qui, quoi, quand, pourquoi, comment… ? Y a-t-il un paradoxe ? Quelles hypothèses à vérifier ? Quels problèmes / enjeux ?)
- La problématique reformule et ordonne de façon synthétique les enjeux du sujet (le questionnement qui guide la réflexion)
d) Mobiliser ses connaissances :
- Rassembler au brouillon ses connaissances
- Etablir des relations entre ces connaissances
- Classer pour construire le plan
2) Elaborer le plan :
Le plan est le squelette de la composition. Il structure l’argumentation et organise les connaissances pour répondre à la problématique.
Un nombre limité de parties (2 ou 3) qui s’enchaînent logiquement et correspondent aux temps majeurs de la démonstration.
a) Définir les grandes idées : idées essentielles soutenues par des arguments, elles sont agencées les unes par rapport aux autres de façon
cohérente.
- Définir les grandes idées du plan
- 2 ou 3 parties forment le plan
b) Détailler le plan : Chaque idée principale est appuyée par 2-3 idées secondaires qui l’explicitent et forment les sous parties (§ avec
alinéa)
Histoire : plan chronologique avec des césures justifiées ; et/ou plan thématique.
Géo : ex. de plan possible = I) Constats II) Explications III) Typologie
3) Rédiger :
a) Introduction :
- Soigner la rédaction : au brouillon après avoir bâti le plan détaillé : un bloc d’une quinzaine de lignes en 3 § :
- accroche ; présentation du sujet (mots-clefs définis ; cadre spatio-temporel)
-
problématique qui découle de l’analyse
-
annonce du plan
b) Développement : 2-3 parties structurées en ss parties/paragraphes (§)
Chaque partie correspond à 1 grande idée, elle est énoncée d’emblée par une phrase d’introduction ; chaque § correspond au développement d’une idée secondaire qui
explicite l’idée principale de la partie. Il faut présenter des arguments et les étayer par un ou des exemples (et non pas de vagues allusions entre
parenthèses !). Utiliser à bon escient les connecteurs logiques, les mots de liaison. A la fin de chaque grande partie : une transition (avec alinéa).
c) Conclusion : - rédigée d’abord au brouillon
- 2 parties (§, avec alinéa)
- bilan répond à la problématique
-
ouverture présentant les perspectives ou de nouveaux problèmes
Rédiger au présent.
Garder du temps pour se relire, soigner l’orthographe, l’expression…