Chapitre 1

L’Amérique : puissance du Nord, affirmation du Sud

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                S’il existe un continent américain, il se divise en plusieurs Amériques. Amérique du Nord, Amérique du Sud,  Amérique centrale, Amérique Andine dont référence à des découpages traditionnels qui permettent  de situer sur une carte les grands ensembles régionaux sans toutefois les limiter complètement (le Mexique par exemple peut être considéré comme appartenant à l’Amérique du Nord ou à l’Amérique centrale selon que l’on utilise des critères d’ordre géographiques ou culturels).

 

                Ce découpage est accentué par le fort contraste de développement entre le Nord (EU Canada) et le(s) Sud(s) (Amérique Latine). Les États-Unis et le Brésil apparaissent aujourd’hui comme les deux principales puissances de ce continent.

 

En quoi le continent américain est il révélateur de la puissance du Nord et de l’affirmation du Sud ?

 

 

I. Le continent Américain : un espace entre tensions et intégrations régionales

A) Des espaces très contrastés

Culturellement : deux espaces se distinguent : Am latine et Am Anglo-Saxonne (EU ; Canada). A noté que les peuples Amérindiens affirment de plus en plus leur identité. Les Etats-Unis du fait de leur histoire migratoire offrent aujourd’hui l’image d’une société multiculturelle.

 

Historiquement et politiquement : Importants contrastes politiques en Amérique centrale (né de la guerre froide et des différentes guérillas et dictatures qui y ont gouverné). Les démocraties sont majoritaires, perdurent quelques dictatures socialistes (Cuba, Venezuela) et s’affirment des régimes très libéraux (Colombie, Mexique).

 

Développement : Le Nord développé (EU ; Canada) contraste avec un Sud diversifié. Certains espaces sont très intégrés à la mondialisation (littoraux, CBD, métropoles, ...) alors que d’autres restent des périphéries délaissées (espaces ruraux, bidonvilles ...). Ces inégalités entrainent des migrations (exode rural, attractivité des EU ...)

 

B) Un continent sous tensions

Le poids des EU : Considéré longtemps comme « l’arrière cours » des Etats-Unis, l’Am latine prend aujourd’hui ses distances avec l’oncle Sam (un peu moins visible pour les pays frontaliers très dépendants des échanges avec les EU : Mexique, Caraïbes ...). Les projets d’émancipations apparaissent comme le bolivarisme d’Hugo Chavez ...

 

Tensions entre Etats : Il n’y a plus eu de guerres depuis 1995 en Amérique. Oppositions restent idéologiques (Venezuela/Colombie) et/ou frontalières (ZEE, réserves pétrolières au Surinam/Guyana, ...)

 

Tensions sociales et violence : Dans tous les Etats du continent les inégalités sociales sont très fortes. La violence naît de ces inégalités sociales (émeutes de Los Angeles en 1992 ; violences dans les favelas du Brésil, ...) mais aussi des activités criminelles (drogue, prostitution, ...) source et moyen de financement de conflits (Mexique, Colombie, ...) ; l existent des espaces de non-droit (bidonvilles). Les revendications des peuples indigènes peuvent générer des violences (Canada, Bolivie).

C) Entre intégration et cloisonnement

Unions régionales dominantes : ALENA MERCOSUR : LA 1ère a accéléré le développement du Mexique (très dépendant des EU qui gèrent les flux migratoires). Le MERCOSUR n’est pas a proprement parlé une alliance aboutie : se borne à la limitation des intérêts nationaux.

 

Autres associations régionales : Très nombreuses (donc inefficaces) ces associations se superposent et ne coopèrent pas.

 

L’intégration à la mondialisation est réelle : Les frontières des Etats américains se sont ouvertes sous la pression des institutions internationales (FMI, OMC). Tous produisent et échangent avec le reste du monde( à diverses échelles ; les EU restent en tête)

II. États-Unis et Brésil dans la mondialisation

A) Deux géants économiques

 

Deux centres d’impulsion de la mondialisation : EU dominent la Triade et els pays du Nord (1er PIB mondial). Brésil est une puissance émergente (6e PIB mondial) aux sources de richesse diversifiées : agriculture (soja, café, ...), énergie (pétrole, biocarburants, ...), industrie (aéronautique).
Places centrales dans le commerce mondial : EU (2e exportateur mondial) et Brésil (22e) : si les exportations du Brésil sont en hausse (balance commerciale excédentaire : +4% en 2012) le déficit commercial des EU est important (-51% en 2012).
Une place différente du point de vu financier : Eu : 1er puissance financière (poids du $, places boursières, IDE, FTN...). La Bourse de Sao Paulo n’est qu’au 48e rang mondial, mais les FTN brésilienne s’affirment en Am Latine (contrôle de 1/5e de l’économie bolivienne).

B) Les Etats, à la tête du monde ?

 

Rôle politique majeur : hardpower . Les EU ont de l’influence sur les institutions internationales (ONU, FMI, OMC) ; possèdent de puissants leviers économiques (foodpower, pétrole) ; une capacité de déploiement militaire (bases de l’OTAN, flottes, ...) et de puissants réseaux nés dans la guerre froide.
Modèle attractif : softpower. Le modèle libéral étasunien a su se relever après la crise grâce à l’attractivité du pays (12% des IDE mondiaux en 2012). Au niveau migratoire le pays reste une destination très attractive et convoitée. La force médiatique des EU basée sur le cinéma, la télévision et les NTIC (netpower) expliquent la place toujours aussi forte du American way of life dans l’imaginaire collectif des populations du monde entier.
Une hyperpuissance contestée : Réactions de rejet parfois extrême (Alba en Amérique, Al Qaïda au MO ...). Les puissances émergentes cherchent à s’affranchir du modèle imposé. De plus en plus de mouvement sociaux remettent en cause le modèle EU à l’intérieure de ses frontières (Occupy WallStreet, ...)

C) Le Brésil, un géant en pleine croissance

 

 2e puissance continentale et contrepoids à la domination des EU : Dilma Roussef et ses prédécesseurs ont cherché à mettre en place une politique étrangère indépendante (dialogue avec l’Iran, ...). Les brésiliens n’hésitent pas à critiquer et condamner l’impérialisme étasunien (dénonciation des bases EU en Colombie) et promeuvent une intégration latino-américaine (UNASUR). Aujourd’hui, le Brésil cherche à acquérir l’arme nucléaire.
Un leader pour les pays du Sud : A la tête des pays du Sud contre les pays riches au sommet de l’OMC en 2003 le Brésil est proche des autres puissances émergentes (BRICS, ...) et dialogue plus avec eux qu’avec les pays du Nord. Création d’association de dialogue intercontinentaux (ASPA, ouyverture vers les anciennes colonies portugaises d’Afrique, ...)
Un rôle mondial limité : Membre du G20, le Brésil n’a pas voix au chapitre lors des réunions du G8 et réclame un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU et une réforme du FMI. Au niveau régional, ses voisins (Argentine, Bolivie) dénoncent le néo-impérialisme brésilien.

III. Dynamiques territoriales des deux géants d’Amérique

A) Deux  conquêtes territoriales récentes

 

Histoire similaire : la conquête de l’Ouest s’est faite de la même façon dan s les deux pays : massacre des populations indigènes (réduites à un statut inférieures et placées dans des réserves), colonisation du littoral d’abord puis des espaces de cultures (vastes champs au centre du pays).
Inégale répartition de la population héritée de l’histoire : Les flux migratoires internes mènent les populations des régions en crise à s’installer dans les espaces attractifs (Sud EU et SE Amazonie). Fort brassage des population et métissage avec conservation de la ségrégation socio-spatiale et parfois raciale. Valorisation de l’origine ethnique (communautés d’origine allemande très fermées au Brésil ; WASP aux Etats-Unis ...)

 

 Mis en valeur extensive du territoire : Développement d’espaces de production agricole (café, soja, coton, élevage, céréales, ...), énergétiques (pétrole) ou industriels valorisant les ressources et les axes de transport (Transamazonienne, route 66) ou les villes . Aujourd’hui l’avancée du front pionnier amazonien répond à des intérêts stratégiques, économiques et sociaux : le territoire brésilien en extension reste à maîtriser ( ce que les Etats-Unis ont achevé il y a un siècle).

B) Des territoires intégrés à la mondialisation

 

Littoralisation : Hommes et activités se concentrent sur les littoraux valorisés au sein de la mondialisation des échanges : ils abritent de grandes métropoles (8 des 10 premières villes étasuniennes et brésiliennes) et la grande majorité de la population (4/5 des brésiliens, 2/3 des étasuniens). Les ZEE sont des enjeux stratégiques pour les deux puissances (Amazonie bleue).
Métropolisation : Les métropoles concentrent les espaces décisionnels. Les très grandes métropoles  sont appelées mégapoles : New York (21.3 millions d’habitants ) et Sao Paulo (21 millions d’habitants) sont les 5e et 7e plus grandes métropoles mondiales.  Les deux plus puissantes mégapoles d’Amérique se trouvent au sein de la Mégalopole (Boston à Washington DC) : NY et Washington DC.
Espaces transfrontaliers : Inégalement favorisés, ils peuvent être des espaces moteurs (frontière EU/Mexique : échange de marchandises, capitaux, main d’œuvre : Maquiladoras) mais inégaux (flux migratoires stoppés). Le Brésil après les avoir ignorées tente aujourd’hui d’intégrer les marges amazoniennes à son développement économique.

C) Des territoires en marge ?

 

Les espaces dynamiques : Si le cœur des Etats-Unis bat toujours dans la région du NE, les espaces dynamiques se trouvent eux dans le croissant périphérique (de la Floride à Seattle en longeant la frontière mexicaine et la cote Pacifique). Le NE des Etats-Unis est structuré autours de deux pôles : la mégalopole et les grands lacs (autrefois espace industriel dynamique, aujourd’hui en reconversion : rust belt/manufacturing belt). La ceinture périphérique composée de pôles isolés (Floride Texas), attire en parti la population par son emploi et par son climat (sun belt). Le SE (Sudeste) est le cœur économique du Brésil (70% de la production industrielle).
Mal-développement et paupérisation : Les espaces délaissés des Etats-Unis s’ils ne s’intègrent pas grâce au tourisme se paupérisent de pus en plus et les populations s’y marginalisent. A une autre échelle le Nordeste brésilien souffre de mal-développement (22% d’analphabétisme) mais profite d’une politique volontariste d’intégration de tous les territoires ( Brasilia, front pionniers, ...).
Des marges réserves de puissance : L’intérieur du territoire des Etats-Unis comme Hawaï ou l’Alaska regorge de ressources naturelles (pétrole, terres agricoles, ...). L’Amazonie couvre 54% du territoire brésilien et sa mise en valeur, prédatrice pour l’environnement, cède localement la place à un développement durable.

Chapitre 2

L'Asie orientale : une aire de puissance en expansion

Introduction

 

Asie du Sud: Inde, Pakistan, Bangladesh

 

 

Asie de l'Est: Japon-Chine, Corée du Nord et du Sud.

 

 

Asie du Sud-Est: Philippines, Indonésie, Cambodge, Laos, Viet-Nam, Birmanie, Malaisie

 

 

I. Les défis de la population asiatique

A) Une aire très fortement peuplée

Plus de la moitié de la population mondiale (55%) habite en Asie du Sud et de l'Est, soit près de 4 milliards d'habitants. Cette progression démographique continuera d'être forte jusqu'en 2030. Cette progression touche en majorité les Etats d'Asie du sud-Est.

B) Deux géants démographiques aux situations comparables.

 

La Chine et l'Inde sont des géants démographiques. Avec 1.37 et 1.28 milliard d'habitants en 2013, elles regroupent environ 67% de la population de l'Asie du Sud er de l'Est. L'inde deviendrait le pays le plus peuplé du monde vers 2030.

 

Déséquilibre entre les sexes: Ce déséquilibre constitue un autre défi important. Il remet en cause les fondements culturels mettant en avant une société patriarcale (problème de dot notamment). Doc 3 p 345

 

Doc 2 p 245 : Lecture réponse à la question en dessous

 

Vieiillissement de la population: La baisse de la fécondité et l'allongement de l'espère de vie entraîne l'augmentation rapide de la part des populations âgées de plus de 65 ans. Ce veillissement pourrait menacer à terme la croissance économique et poser des problèmes de financement des retraites. L'immigration pourrait être une solution à ce problème.

 

C) Une explosion urbaine problématique.

Le taux d'urbanisation est relativement faible (inférieur à 50% en 2012). La région reste une des moins urbanisées du monde avec l'Afrique. Mais l'urbanisation est aujourd'hui très forte car elle est alimentée par l'exode rural.

 

En 2011 il y a 58 villes asiatiques parmi les 100 villes les plus peuplées du monde. Le taux d'urbanisation devrait être de 65% en 2050 regroupant à lui seul les 2/3 de la croissance urbaine mondiale d'ici 2020.

 

Cette explosion urbaine va poser de nombreux problèmes économiques: logement, transport, eau, énergie, pollution, déchets et sociaux (intégration des migrants ruraux, réhabilitation des bidonvilles).

II.     Une croissance économique majeure dans le monde.

A) Une croissance économique forte et récente.

5 des 20 plus grandes puissances économiques mondiales : Chine, Japon, Inde, Corée du Sud et Indonésie.

 

C'est le principal pôle de croissance mondial: 1/3 des exportations mondiales. 38% du PIB mondial en 2012. 14 pays ont une croissance supérieur à 5%

 

Secteurs économiques importants: Habillement, électronique, acier, constructions navales, transport maritime mais aussi des secteurs de pointe (Japon, Corée du Sud, Taïwan), des services (Inde), production agricole (Thaïlande).

 

Son rôle est de plus en plus important au sein du G20.

 

Cet essor correspond à la théorie économique des décollages succesifs dit en "vol d'oies sauvages".

 

1980-90: NPI de première génération, Corée du Sud, Taïwan, Hong-Kong et Singapour.

 

2nde génération: Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Philippines.

 

3ème génération: Chine et Inde.

B) L'Asie de l'Est. Fortement intégrée mais de fortes rivalités.

 

L'intégration économique de l'Asie de l'Est est forte. Ils font partie sot de la Triade (Japon) soit sont les pays d'accueil des délocalisations (Chine, Viet Nam)dans le cadre de la DIT(Division Internationale du Travail).

 

Ces pays multiplient les accords de libre-échange (ex accord Chine-ASEAN) tout en restant marqué par de fortes rivalités historique (ex: chineJapon). La coopération économique n'st donc pas conditionnée à un rapprochement politique (comme pour l'UE) .

 

C) L'Asie du Sud : Une politique Est Indienne

 

L'Asie du Sud n'a pas connu de processus d'intégration économique aussi fort. L'Inde est restée longtemps relativement fermée (ouverture des investissements en 1991). Les conflits récurrents avec ses voisins ont poussé au nationalisme et au repli sur soi. Les années 2000 marque une ouverture aux investissements del 'UE et des USA.

 

Cette politique s'ouvre aussi envers l'ASEAN et la Chine (malgré des conflits territoriaux). Les échanges ont été multipliés par 23 entre 2000 et 2012 (Chindia ?)

 

III.     Un modèle de développement en question.

A) Une croissance des inégalités

Les états asiatiques ont su rebondir après la crise financière de 2008. Mais les inégalités se sont accrues. La Chine applique officiellement un "communisme de marché" difficilement compatible avec la lutte contre les inégalités et la liberté individuelle.

 

L'asie de l'Est littorale est connectée au monde et en développement. L'Asie continentale a un IDH beaucoup plus faible.

 

Le déséquilibre ville/campagne tend lui aussi à s'accroître.

B) Un environnement dégradé

carte du manuel p 351

 

L'industrialisation, l'urbanisation, la motorisation, la construction d'infrastructures routières, énergétiques, l'agriculture commerciale entraînent une très forte dégradation environnementale.

 

Les pluies acides, la déforestation, la désertification, la pénurie d'au en sont des conséquences graves.

 

Cette dégradation a des impacts sociaux économiques majeurs qui dépassent largement le cadre de l'Asie. Ainsi 40% du total des rejets de CO2 vient d'Asie, 25% de Chine.

 

Cette forte croissance entraîne une forme de pillage des ressources naturelles dans d'autres pays (notamment en Afrique).

 

L'Asie subit aussi des catastrophes climatiques habituelles mais aggravées certainement par le réchauffement climatique (séismes, tsunamis, volcanismes, inondations, sécheresses...)

C) Les conflits sociaux et politiques

carte du manuel p 350

 

Les inégalités croissantes et les atteintes à l'environnement entrainent un accroissement des tensions. L'effondrement du Rana Plaza à Daca montre l'indifférence du pouvoir local et des FTN vis à vis des souffrances de la population.

 

Ces troubles provoquent des instabilités politiques , des conflits religieux ou interethniques (Sud Thaïlande, Sud Philippines, Xinjang en Chine. Les litiges territoriaux sont multiples (mer de Chine notamment). De nombreux conflits passés ne sont pas encore réglés (Chine/Japon)

 

Il y a donc des enjeux de sécurité majeurs aux portes de cette région (Afghanistan, nucléaire Nord Coréen, Chine/Taïwan)


Chapitre 3

L'Afrique : les défis du développement

                Le Sahara est le plus vaste désert chaud du monde. Peu peuplé, il abrite des ressources en eau et en énergie. Sans impulser un véritable développement humain, ces ressources sont fortement convoitées par les Etats et les FTN qui cherchent à contrôler et à stabiliser la région face à la multiplication des conflits et des tensions.

 

                L’Afrique, sept fois plus étendue que l’Union Européenne, a franchi le milliard d’habitants. A l’échelle planétaire, ce continent semble à l’écart du développement. Des conflits armés font des ravages et la malnutrition concerne prés du quart de la population. Les défis restent nombreux pour créer un développement durable, mais la croissance se confirme, les démocraties progressent.

 

                De plus l’Afrique n’est plus à l’écart du monde. L’utilisation d’ internet et du  téléphone mobile explose. L’exploitation des richesses du continent, convoitées en particulier par les pays émergents, l’intègre dans le marché mondial, même si les populations et les territoires s’ancrent inégalement dans la mondialisation, à l’image de l’Afrique du Sud.

 

I.    Étude de cas : le Sahara : ressources et conflits

A)    Un désert riche en ressources mais peu développé

 

Un espace contraignant peu peuplé :
  • Désert aride et immense (+8.5km²) longtemps resté en marge.
  • Population faible (10 millions d’hab) fortes densités littoraux (Med et Atl). Population culturellement très variée se concentre sur les oasis et les villes.
L’eau :
  • Souterraine = une des principales ressources .
  • Nappes aquifères fossiles alimentent l’agriculture moderne irriguée  garce à des stations de pompage (Libye, Egypte) .
  • Agriculture irriguée se développe au détriment de l’agriculture vivrière traditionnelle.
Ressources énergétiques :
  •  Variées : fer, uranium, phosphates, hydrocarbures
  • Exploitation loin des lieux de consommation /Destiné aux villes littorales ou à l’exportation
  • Bénéfices destinés aux élites / population locales = développement humain faible.

B)    Un espace géopolitique fragmenté

Espace politiquement instable :

  • 10 Etats se partagent le désert
  • Conflits et tensions de plus en plus vifs : conflits interétatiques, guerres civiles, attentats (Aqmi).
  • Absence de démocratie = Révolutions arabes 2011 : Tunisie, Libye, Egypte

Flux de migrants = source de tensions

  • Venus du Sud (parcours longs et complexes)
  • Destination : Europe qui tente de maîtrise les flux de clandestins (dispositif Frontex) par la surveillance en Méditerranée.
  • Nombreux accords entre Etats pour gestion des flux de migrants = camps de détention des migrants en Algérie/ Libye

Longtemps en marge, l’espace saharien est ajd au cœur de la géopolitique internationale :

  • Inquiétude liée à l’instabilité politique = favorise les trafics illégaux et l’essor du terrorisme
  • Région riche en ressources naturelles stratégiques
  • ONU : intervention dans observation des conflits (Sahara Occidental) et al gestion des camps de réfugiés (Algérie, Soudan).

C)    Un désert convoité par de nombreux acteurs

Etats et FTN :

  • Etrangers = surtouts intéressés par exploitation des hydrocarbures
 Ex : présence chinoise (Algérie, Niger)
  • Locaux = tentent de capter des bénéfices mais ressources constituent rente énergétique plus que levier pour le développement local.
Conflits générés directement ou indirectement par les ressources :
  • Partage de l’eau = conflits d’usage entre agriculteurs sédentaires et éleveurs nomades.
  • Volonté de contrôle des ressources énergétiques = conflits armés.
 Ex : rébellion touarègue ou guerre de sécession du Soudan
Essor des trafics au Sahara :
  • Acteurs locaux cherchent à bénéficier de la circulation des hommes et des marchandises de la région via des activités illicites.
  • Villes : devenues des plaques tournantes de ces trafics de drogue, d’armes, de contrebande mis en œuvre par des réseaux mafieux.

II.    Le continent africain face au développement

A)    L’impératif du développement

 + 1 milliards hab + fort taux accroissement naturel = AFRIQUE EN PLEINE TRANSITION DEMOGRAPHIQUE :

  •  Continent le plus jeune : 45% de la population a moins de 15 ans
  • Espérance de vie (56 ans en moyenne) s’allonge avec baisse de la mortalité
  • Nombre d’enfant par femme est de 5 à 7 en Afr sub saharienne mais 2 à 3 dans les villes et pays arabes.

Urbanisation en cours :

  • Rythme très rapide : (32 millions de citadins en 1950 / 460 millions ajd)
  • Apparition des villes petites et moyennes

Accès eau potable alimentation école santé et travail ne sont PAS ASSURE A TOUTE LA POPULATION :

  •  Extension et densification des bidonvilles
  • Forte mortalité infantile (56 en Af subsaharienne) = carences structures encadrement social
  • IDH très faible ou faible
  • Région du monde la plus touchée par le palu et le sida

B)    Les obstacles au développement

 

Insécurité alimentaire :
  • Malnutrition = 232 millions de personnes touchées = émeutes d el faim récurrentes
  • Agricultures vivrières délaissées pour les cultures d’exportation (café cacao fleurs)
  • Risques environnementaux : deforestation/ desertification/ erosion pénalisent agriculture
Structures économiques fragiles :
  • Faiblesse industrie, infrastructures, nouvelles techno, services sophistiqués
  • Secteur informel assure la vie et la survie
  • Opacité des économies de réseaux (licite set illicites) freinent investissements productifs

 

Conflits armés concernent 20% de la population
  • Misère + lutte de pouvoir = insécurité
  • Jeunes instrumentalisés : Diamants de sang
  • Guerre s= famines : Corne de l’Afrique

C)    Les dynamiques récentes, levier du développement ?

 

Démocratisation
  • Afrique du Sud, Sénégal, Ghana, Tunisie …
  • Associations de villages + scolarisation des femmes = Développement
  • ATTENTION : régimes autoritaires sont plus nombreux que démocraties

 

Croissance forte (2 à 6%) :
  • Commerce + investissements en hausse
  • Plan d’ajustement structurel (PAS) réduisent dettes des Etats en contrepartie de la suppression des droits de douane.
  • Concurrence des produits importés à bas prix

 

Puissances régionales émergentes :3 groupes de contributeurs  au 2/3 du PIB africain :
  • Afrique du Sud (17%)
  • Nigéria + Egypte + Algérie (10 à14 % chacun)
  •  Angola et Maroc (environ 5%)
  • Disparités régionales très fortes
  • Maintient aide internationales est indispensable

III. L'Afrique face à la mondialisation

A)    L’Afrique, une marge en économie extravertie

 

 Economie extravertie : économie dont une grande part des activités est destinée aux exportations

 

Economies de rente (faiblement diversifiée qui s’appuie sur les ressources naturelles) caractérise les Etats africains : soumission totales aux clients (UE /EU et Chine) produits vendus peu transformés.  4% de la valeur des exportations dans  le monde.

 

FTN pays du Nord et Asie :
  • Contrôlent commerce produits agricoles
  • Contrôlent exploitation gisements mat 1eres (miniers/ énergétiques …)
  • Prospérité des Etats et des élites africaines dépend des investissements des très grandes entreprises mondiales 

 

 ONG : tentent de pallier aux carences étatiques ds domaines sociaux et environnementaux
  • Conflits + crises éco = migrations (80% vers pays voisins en afrique 20% en Europe)

 

Trafics illicites = réseaux globalisés drogues armes contrefacon pierres précieuses êtres humains organes …

B)    L’Afrique nouvel acteur de la géopolitique mondiale

 

Depuis 11/09/2001 : EU et UE surveillent l’Afrique
  • Certaines régions ( Sahara Somalie) servent de base aux groupes terroristes et pirates.
  •  Renforcement présence des pays émergents (Chine Inde Brésil Turquie) depuis les années 00

 

Afrique convoitée pour ses ressources énergétiques minières et végétales :
  • 12% réserves mondiales de pétrole
  • 60% des réserves de terres cultivables
  • 2e massif forestier du monde
  • 80% réserves de coltan (terre rare utilisé dans électronique)
  • Potentiel immense en énergies renouvelables (soleil eau air biomasse …)
Envolée des prix des mat 1ère leur ouvre la voie de la mondialisation.

 

Désenclavement numérique spectaculaire = explosion usage tel portable et diffusion NTIC
  • Câbles sous marins à ht débit améliore internet dans villes cotières.
  • Maghreb = af du Sud = ½ internautes africains

C)    Les Afriques entre intégration et marginalisation

 

Afrique du Sud : seule puissance complète intégrée à la finance mondiale
  • Bourse de Johanesburg
  • Nigéria Egypte Maghreb s’affirment commes puissances régionales
  • Créations d’organisations régionales : SADC ;  UA

 

Afrique subsaharienne :
  • 34 PMA (/49 dans le monde)
  • Economies fondées sur rente agricole (Cote d’Ivoire, Sénégal, Mali) ou minière (RDC Sierre Leone Guinée) ou pétrolière (Soudans Angola)
  • Affaiblis par dépendance alimentaire, variations des cours de smat 1e et confits nationaux/intererethniques/interétatiques
  • Sahel =enclavement
Mondialisation ne bénéficie qu’aux classes moyennes urbaines ey aux diasporas (indienne libanaise chinoise).
  • Laissés pour compte : habitants des bidonvilles ruraux et minorités ethniques et politiques = flux migratoires